Ce Magnifique Château dont la construction remonte au XIVe siècle est situé en Dordogne, entre Brive et Périgueux. Niché à flan de Coline dominant la rivière Auvézère il profite d’un bel environnement sans nuisances. Cette propriété s’étend sur plus de 12 hectares composé d’un parc et jardin, bois, un étang et de nombreux bâtiments (maison de gardien, grange, étables et poulailler ….).  À l’origine, cette zone abritait probablement une maison forte, érigée pour surveiller et protéger les passages à gué entre le Limousin et le Périgord. À la fin de la guerre de Cent Ans (1337-1453), cette fortification perd sa raison d’être. En 1521, Pascal Dolce, originaire du Béarn, établit une forge le long de l’Auvézère, près des ouvrages désormais obsolètes. Sous la direction de son successeur, Noël Souvelin, la forge prospère. Ce dernier, probablement, obtient la concession de la vieille fortification abandonnée et entreprend d’importants travaux pour la transformer en résidence. Sa fille, Marguerite, épouse François Pasquet, un marchand d’Excideuil, en 1539. La famille Pasquet prend alors en charge le château et la forge pendant plusieurs générations. Jean Pasquet, leur fils aîné, sert les rois Henri III et Henri IV en tant que chevalier. Son empreinte est visible à travers le château et le jardin, que ce soit par sa devise (‘Spes mea deus’) ou sa représentation en tant que ‘Chevalier à la plume blanche’. En 1656, à la suite d’un mariage, le château et la forge passent sous la propriété de la famille de Lubersac. À l’époque de la Révolution française, le château est abandonné et devient propriété nationale. Ce n’est qu’en 1819 que, Louis Combescot, ancêtre du propriétaire actuel et maître de forge aux étangs de Bord, rachète la forge et le château, tous deux dans un état de délabrement avancé. Lui et ses descendants entreprennent le déblaiement des ruines irréparables résultant de décennies de négligence. La famille s’installe au château, et la Forge reste active pendant plus d’un siècle, jusqu’à la dernière coulée de fonte du haut-fourneau en 1930.  Dans sa structure actuelle, le château comporte un corps de logis central, placé entre deux tours rondes, et une aile implantée à angle droit de ce bâtiment. La grande cour et le parc qui la prolonge sont limités à l’ouest par les bâtiments servant de communs. La façade ouest du corps de logis principal est percée de fenêtres à meneaux aux deux étages et de deux lucarnes ouvrant dans les combles ; ces lucarnes sont surmontées de frontons à tympan plein.  Le bâtiment en équerre, s’ouvrant vers le sud, date des XVIIe et XVIIIe siècles, mais a été reconstruit sur des fondations plus anciennes.  Derrière cette aile, un pavillon carré a été ajouté au XIXe siècle, s’intégrant à l’ensemble. Sur la façade est, donnant sur la rivière et la forge, les deux tours de diamètre inégal devaient probablement être reliées à l’origine par une courtine. Le corps de logis qui s’incorpore entre elles présente, comme sur la façade ouest, des fenêtres à meneaux et des lucarnes à frontons ornés. La charge architecturale de la jonction entre la tour nord et le corps de logis est supportée par une trompe, au creux de laquelle est nichée une sculpture représentant le visage torturé d’un personnage à coiffe drapée. Le portail Renaissance, remonté dans le parc, symbolise la tendance italianisante de la fin du XVIe siècle par la multiplication de ses sculptures. Sur un cartouche au centre de l’entablement, se lit la devise du Château « SPES MEA DEUS ». Le château est classé Monument Historique depuis 1979, intimement lié à la Forge dont l’origine remonte sans doute à la fin de la guerre de Cent Ans. Il a été construit du XIVe au XVIe siècle ; il comprend un corps de logis principal flanqué de deux tours cylindriques ; sur la façade du bâtiment principal, une belle porte Renaissance encadrée de deux colonnettes supportant un fronton triangulaire s’ouvre sur un escalier